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    Qui est le leader du marché de la voiture sans conducteur ?

    la voiture sans conducteur

    Selon les études effectuées par le cabinet de conseil AT Kearney, le marché du véhicule autonome représentera 500 milliards d’euros en 2035. C’est pour cette raison que des dizaines de startups er de constructeurs automobiles se lancent sur les pas de Google pour se tailler leur part du gâteau dans ce marché prometteur.

    • Les cadors de la Tech montrent l’exemple à suivre

    Vers la fin des années 2000, Google a mis au point un prototype de véhicule autonome : la Google Car. Depuis près de six ans, ce tour premier modèle sans conducteur sillonne les routes californiennes. Sa botte secrète ? Google Maps, le service de cartographie en ligne le plus utilisé, qui lui sert d’yeux.

    Selon Silicon Valley et Wall Street Journal, Apple emploie actuellement plus de 600 ingénieurs spécialisés dans la construction automobile pour concurrencer Google. Leur tout premier modèle totalement autonome qui portera le sigle de la marque à la pomme verra le jour en 2019.

    Baidu, l’homologue chinois de Google, a lui aussi annoncé qu’il travaille sur un projet de véhicule sans conducteur. Toutefois, les modèles qu’il propose, que l’on verra rouler sur les routes de la Californie cette année, seront destinés à circuler sur un trajet bien défini.

    • Les constructeurs automobiles font tout pour revenir dans la course

    Tesla, après avoir mis sur le marché plusieurs modèles de voitures électriques haut de gamme, compte bien fabriquer un véhicule totalement autonome dans les prochaines années à venir. En attendant de voir ce projet se réaliser, la marque proposera des modèles dotés de systèmes de plus en plus automatisés.

    Les autre constructeurs automobiles de renom se lancent aussi dans cette course effrénée, mais en proposant des modèles intégrant de plus en plus de systèmes automatisés tels que les logiciels permettant de se garer sans conducteur, la conduite automatique dans les embouteillages, le freinage de sécurité…

    Si les constructeurs européens tels que PSA, Renault, Volvo, Toyota, Audi, BMW et Daimler n’ont pas lésiné sur les moyens pour concurrencer Google, aux Etats-Unis, General Motors préfère miser sur le rachat de startups spécialisés dans le domaine de la fabrication de véhicule autonome. Si ce dernier compte se focaliser davantage sur le système d’autopartage en investissant notamment 500 millions USD dans Lyft, Ford opterait plutôt pour une alliance avec Google.

    • Les fournisseurs de pièces automobiles ne veulent pas être en reste

    Les équipementiers qui collaborent avec les constructeurs automobiles ont aussi flairé la bonne affaire. Pour avoir leur part du gâteau, ils ont eu la bonne idée de mettre au point des dispositifs issus dernières innovations technologiques tels que des caméras embarquées, des radars, des capteurs ou encore des systèmes d’aide à la conduite toujours plus performants. Pour tirer son épingle du jeu, l’équipementier français Valeo a mis au point un dispositif permettant à une voiture de se mouvoir toute seule de sa place de parking jusqu’à son conducteur.

    Tous les équipementiers de renommée internationale tels que la firme coréenne Denseo ou les allemands ZF, Continental et Bosch, sont également sur le pied de guerre. Il en est de même pour les sociétés d’ingénierie comme le lyonnais Akka Technologies qui a développé la Link&Go, un concept-car électrique autonome.

    • Les startups entrent en scène

    Outre le mastodonte Uber, principale concurrente de Lyft, qui s’est, elle aussi, lancé dans la course, d’autres startups fondent également de grands espoirs sur le véhicule sans conducteur. La firme française Navya a fabriqué des navettes totalement autonomes affichant une capacité de 15 passagers. Ces modèles sont destinés à rouler sur des trajets bien délimités et peuvent atteindre une vitesse de pointe de 45 km/h.

    Par ailleurs, si la technologie ne cesse d’évoluer, côté réglementation, on traîne encore des pieds. Ce n’est pas demain la veille que l’on pourra voir des véhicules totalement autonomes circuler sur nos routes. Il faudra sans doute attendre 2020 pour pouvoir s’asseoir au volant d’une voiture en gardant les mains dans les poches. En Europe, seuls certains systèmes d’assistance à la conduite ont été légalisés par le premier amendement à la Convention de Vienne.