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    Scandale Volkswagen : Ségolène Royal demande des tests aléatoires sur les véhicules

    Dernièrement, le scandale autour des voitures à moteurs trafiqués de la marque Volkswagen fait toujours parler de lui. Suite à la découverte des pratiques douteuses de la firme allemande, Ségolène Royal, ministre de l’écologie et tous les fervents défenseurs de l’environnement, ont exprimé haut et fort leur indignation. La ministre ne montrera aucune tolérance vu les conséquences dramatiques des logiciels tricheurs destinés à contourner les normes de pollution dans les 11 millions de véhicules diesel de la marque.

    C’est ainsi qu’elle a exigé des tests « aléatoires » pour réexaminer les émissions réelles des voitures en question. Ils devront démarrer dès le mois d’Octobre.

    Les tests vont débuter le 1er Octobre

    Selon les informations officielles, le début des tests que la ministre de l’écologie Ségolène Royal a demandés vont commencer dès le début du mois d’Octobre. N’ayant encore aucune information sur les impacts réels des voitures diesel concernées, il aura pour but de déterminer précisément à quel point les émissions dans les conditions réelles sont importantes et quelles sont les différences comparées aux tests effectués en laboratoire. Toutefois, toutes les voitures même celles des autres marques sont concernés.

    Ces premiers examens vont commencer par la sélection de véhicules, choisis de manière aléatoire. Ils devront être conduits par leur propriétaire. Le circuit est celui de Montlhéry où tout un tas d’experts et membres associatifs seront présents. La mission de ces derniers consiste à valider les données.

    On peut dire que la date du 1er Octobre sera fatidique pour certains constructeurs. Ségolène Royal a déjà annoncé la réalisation de ces tests en précisant qu’ils sélectionneront des véhicules au hasard dans toute la France. Ainsi avertis, les propriétaires et les constructeurs ont pu se préparer. Pendant le circuit, chaque voiture sera équipée du fameux dispositif de test PEMS ou système portable de mesure des émissions. Ce dispositif sera fixé à l’arrière de la voiture et connecté au pot d’échappement.
    Toujours selon les informations officielles, le ministère de l’écologie a demandé l’intégration du PEMS dans le futur cycle d’homologation. Cela obligera les constructeurs à effectuer des tests en condition réelle. Cette décision a reçu le soutien de l’UTAC, des associations comme 40 millions d’automobilistes et UFC Que Choisir. Les résultats de ces premiers tests seront rendus publics dès la semaine suivant les débuts.

    Beaucoup se sont posé des questions sur la fiabilité des données vu que les entretiens, la qualité du carburant et les conditions d’utilisation peuvent varier d’une auto à une autre. D’autant plus qu’une voiture roulant en ville diffère naturellement d’une voiture roulant sur autoroute. On ose imaginer que le gouvernement et le Ministère de l’Ecologie ont entré ces variables durant les tests pour ne pas fausser les données.