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    Les 11 raisons prouvant que les constructeurs français n’ont rien à envier !

    Quand les grandes firmes européennes, autres que l’Hexagone, investissent dans l’automobile, les communications sont toujours pimpantes. Mais le secteur de l’automobile Française n’est pourtant pas en reste. D’ailleurs, il se porte bien et ne manque pas d’arguments en comparaison des autres concurrents mondiaux. En voici justement 11 raisons qui prouvent que la construction automobile Française est tout aussi louable que les autres.  Entre nouveautés séduisantes et ventes profitables, ci-après le récapitulatif.

    La renaissance de l’Alpine

    Renault a enfin réussi à mettre en place son Alpine revit. Les conducteurs l’attendent depuis pas moins de 20 ans. Un long écart qui en vaudra néanmoins la peine. En effet, le retour de l’Alpine via sa Berlinette, laquelle tend à faire renaître la mythique A110, est un grand pari réussi pour Renault. Néanmoins, de nombreuses étapes sont encore à franchir à savoir l’implantation du réseau. En effet, la maison prévoit d’instaurer quelques 19 points de vente dans toute la France, chose qui n’est pas facile. Toutefois, l’optimisme accompagne le constructeur. Les premières livraisons sont prévues avant la fin de cette année. D’ailleurs, avec l’accueil chaleureux et les carnets de commande déjà remplis lors de sa présentation au Salon de Genève freinent l’éventualité d’un abandon du projet, si jamais cette pensée effleurait l’esprit. Ce qui n’est pas le cas, évidemment ! Pour cette année, la marque souhaite se démarquer davantage en créant une voiture sportive et premium pour le grand bonheur des passionnés de l’automobile.

    L’intégration d’Opel dans PSA

    C’est la surprise générale pour tout le monde ! Opel quitte General Motors pour intégrer le groupe PSA, un constructeur français. Cet achat a un peu choqué dans la mesure où Opel est très concurrencée en Europe aux côtés de Citroën et de Peugeot, et que la firme est plutôt considérée comme un investissement non rentable. Toutefois, le parcours de PSA, dirigé par Carlos Tavares, lequel a su faire briller le groupe il y a trois ans, promet de grands changements pour la marque Opel. Pour preuve de l’enthousiasme du président du groupe PSA, le développement de la marque Opel sous des dessous français commencera avec la sortie de la prochaine Corsa.

    L’ascension de Renault dans le premier groupement mondial

    Pour le premier semestre 2017, Alliance a été le premier constructeur mondial. C’est ce qu’a affirmé son président, Carlos Gohn. Dans ce groupe de l’Alliance, Nissan bat le record. Toutefois, la partie Renault affiche une hausse remarquable de 10,4 %. A noter que Renault comprend le Samsung, Losange, Lada et Dacia. A lui seul, il a généré près de 1,88 millions de véhicules vendus durant la période entre janvier et juin. C’est un record battu qui mérite amplement d’être mentionné. Pour expliquer ce petit revirement, on peut se fier à certaines circonstances dont l’intégration de Mitsubishi, lequel est contrôlé par Nissan depuis 2016, et l’affaiblissement de General Motors avec la perte de l’Opel. Toutefois, il y a encore du chemin, notamment la concurrence avec Wolkswagen et Toyota qui promet d’être rude.

    Le bon lancement des nouveaux véhicules de PSA

    L’année a été prometteuse pour les véhicules de Peugeot, notamment avec la 2ème génération du 3008. Depuis qu’il a été lancé, 205.000 exemplaires ont déjà été vendus. Son usine de Sochaux connaît même quelques difficultés dans le suivi de la cadence. Le 3008 se hisse ainsi au sommet de tous les sondages. Il est élu voiture la plus prestigieuse de l’année et de voiture de l’année. Mais le 3008 n’est pas la seule voiture qui fait sourire Peugeot actuellement. En effet, le 5008 connaît aussi de bons débuts. Quant à Citroën, la déception par rapport à la sortie du C4 Cactus, la marque se rattrape avec la C3 et ses grandes performances. En effet, la C3 a enregistré 160.000 exemplaires vendus depuis son lancement l’année dernière. Ce qui devrait encore augmenter et ravir la marque avec la sortie du C3 Aircross.

    La meilleure des électriques est signée Renault

    Les débuts de Losange, le premier constructeur à s’être lancé dans l’électrique, ont été un peu catastrophiques. En effet, la Fluence ZE et le Twizy n’ont malheureusement pas connu le succès attendu. Mais les choses ont changé. Renault propose maintenant une voiture électrique plus aboutie avec le lancement de la Zoé. Celle-ci est disponible dans la version ZE 40. La ZE 40 se distingue principalement par son autonomie théorique de 400 km et 300 km en conditions réalistes sur le terrain. Cette distance est suffisante pour ce genre de véhicule. La Telsa propose plus mais est proposée à un tarif largement plus élevé, 3 à 4 fois plus. Au premier semestre, la Zoé se vend très bien. Cette vente a même enregistré une hausse remarquable de 44 %.

    La forte présence des marques françaises en sport de haut niveau

    Les 5 grandes marques françaises dans l’automobile participent tous au sport de haut niveau de renommée internationale.  Pour Citroën, le retour en WRC a été louable. Bien que les résultats ne soient pas encore aussi brillants que tous l’espéraient, il ne faut pas oublier que la C3 vient juste d’être lancée et qu’il gagne déjà. Pour Peugeot, la marque enregistre une belle performance avec le rallye-raid du genre Dakar, l’une des plus importantes courses au niveau international. Renault, quant elle, a tout misé sur la Formule 1 avec un résultat pas encore au point mais considérablement louable également. En effet, le Losange connaissait déjà le parcours du combattant qui l’attendait pour pouvoir assurer une victoire. Aux données statistiques, il affiche un grand succès à savoir une récolte de 8 points pour la saison 2016, et 28 en mi-parcours de l’année 2017. Alpine connaît un fier palmarès en devenant champion de la LMP2 et en remportant le Mans, les deux en 2016. Renault et DS sont aussi remarqués en Formule E.

    L’imposition dans les utilitaires aussi

    Au niveau des véhicules utilitaires, les marques françaises s’imposent également. Pas étonnant que les marques étrangères font appel à elles pour rebadger leurs modèles. Et le résultat est bénéfique pour les usines françaises. Parmi les plus grandes célébrités à ce niveau, il y a la Renault Trafic qui dispose d’une variante chez Nissan, l’Opel et le Fiat. Sinon, il y a aussi le Toyota ProAce, pour lequel les pièces sont assemblées dans le Nord, qui est un dérivé des Citroên Jumpy et de Peugeot Expert. Et enfin, notons aussi le Kangoo pour le Mercedes Citan qui est entièrement conçu à Maubeuge.

    L’incrustation sur le niveau international

    Les marques françaises savent s’internationaliser. C’est le moins que l’on puisse dire ! Pour être reconnu grand constructeur, se cantonner sur une vente en Europe est une très mauvaise idée. Le groupe PSA en a payé les frais auparavant mais commence maintenant à changer de tactique. En effet, rien que pour le premier semestre de cette année, il enregistre une vente à l’internationale de 34,4 % des immatriculations totales s’il n’a enregistré que 32,6 % en 2016. C’est un peu à l’initiative de Peugeot, lequel a enregistré des ventes en hausse de 32,5 % passant à 41,5 % hors de l’Europe grâce à la reprise du marché iranien. Du côté de Renault, les choses vont également très bien à l’international, avec notamment une part de 42 % pour le Losange et sa Kwid bien situés en Afrique du Sud (près de 180.000 ventes rien que pour le 1er semestre en doublant le record de PSA), en inde et au Maghreb. Renault aussi fortement représenté en Corée du Sud avec la marque Samsung. Près de 52.776 ventes de Renault rebadgées ont été enregistrées durant le 1er semestre 2017. C’est une hausse louable de 12,5 %.

    La percée du haut de gamme avec la DS

    Certes, la DS n’a pas connu un palmarès appréciable. Elle ne compte que 30.000 voitures vendues pour ce premier semestre de l’année 2017. Toutefois, la marque prépare déjà son coup pour rectifier le tir en lançant sa nouvelle génération de véhicules. Il s’agit du SUV compact DS 7 Crossback, lequel sera déjà accessible dans les concessions en janvier 2018. Pour ce modèle, DS voit en grand avec notamment l’intégration des caractéristiques hautement technologiques telles que les suspensions couplées avec une caméra, la vision nocturne, etc. Bien que la marque soit consciente de la forte présence d’Audi dans ce domaine, elle reste néanmoins un très bel espoir pour que la France puisse réussir ce marché des véhicules haut de gamme.

    La ruée vers les voitures autonomes

    A ce sujet, les marques françaises n’affichent aucunement non plus de retard. C’est d’ailleurs le plus grand bouleversement du secteur automobile international pour les prochaines années à venir. En effet, les constructeurs automobiles français sont déjà en plein travail pour développer des modèles 100 % autonomes. PSA est le premier à se démarquer. Son modèle a déjà été testé et a réussi à passer brillamment un péage sans aucune intervention humaine. Le groupe annonce aussi la sortie de ses premiers modèles pour grand public en 2020 avec le DS 7 Crossback. Pour Renault, ce ne sera encore possible qu’en 2019 où il est prévu la sortie de la Clio V.

    La multiplication des nouveautés

    Renault annonce une année 2018 assez calme. La marque s’intéresse davantage au renouvellement à grande vitesse de sa gamme entière. Toutefois, l’on peut espérer la sortie de la Mégane RS, et la seconde génération créée par Laurens van den Acker. Cette nouveauté va être lancée en même temps que la Clio V pour l’année 2019. Du côté de Citroën, les passionnés pourront apprécier les SUV comme le C3 Aircross, et le C5 Aircross. Pour Peugeot, ce sera la 508 très prometteuse à en juger par les premiers prototypes, lesquels affichent une esthétique parfaite. Lion compte réanimer ses modèles de familiales après le succès des 3008. Et enfin, il y a aussi le lancement très attendu du DS 7 après le SUV urbain. La marque DS promet d’ailleurs une nouveauté chaque année.

    Quelques points négatifs encore à améliorer

    Les marques françaises ne sont pas encore parfaites dans le domaine de la construction automobile. En effet, les progrès à réaliser sont encore nombreux. Parmi les points à améliorer, il y a notamment :

    • L’implantation en Chine : pour bons nombres des marques françaises, cela coince encore en Chine. C’est par exemple le cas pour PSA qui voit ses ventes se diviser par deux rien que pour le premier semestre. Pareillement pour la marque Renault qui essaie de se démarquer mais n’arrive pas encore à supplanter les grands constructeurs chinois.
    • Les créations hybrides : de ce côté aussi, un grand retard est perceptible. PSA envisage la sortie de son premier modèle hybride pour l’année 2019. C’est encore loin malgré les nombreuses promesses de la marque à ce sujet. La sortie d’un Kadjar hybride rechargeable de Renault est vivement souhaitée pour la fin de la décennie.
    • L’absence d’un produit image chez PSA : pour Renault, c’est réglé. Il y a l’Alpine. Par contre pour PSA, ce produit « passion » manque cruellement au niveau de Peugeot ou de la DS. D’ailleurs, ce n’est clairement pas à l’ordre du jour pour le groupe. Il semble s’investir davantage dans la création des modèles rentables en termes de vente.
    • La fiabilité et la qualité chez les produits Renault : des débuts chaotiques, des bugs répétitifs, une finition pas assez soignée… sont autant de choses à améliorer pour la marque.

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