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    2020 : les véhicules autonomes débarqueront en France

    2020 est une date à retenir pour tous les automobilistes français. Et pour cause, les voitures autonomes s’ajouteront à la grande famille des voitures circulant sur les routes françaises. Cette initiative est lancée par Anne-Marie Idrac, qui a présenté en mois de mai les conclusions de cette mission sur les véhicules autonomes. Voici tout ce que vous devez savoir à ce sujet.

    Des voitures autonomes d’ici 2020

    C’est par une présentation d’une centaine de pages qu’ Anne-Marie Idrac, ancienne ministre, met en avant son projet et toutes les étapes à suivre pour mettre en place, d’ici 2020, la circulation des voitures autonomes dans toute la France. Mais pourquoi attendre deux ans avant de se lancer ? Les grandes lignes de ce projet annoncent des travaux de grandes envergures. Il faudra, entre autres changez les cadres législatif et réglementaire, mettre en place les cadres des expérimentations et répondre, également, à plusieurs questions et sujets délicats : la cybersécurité, la connexion avec les infrastructures, la cartographie, etc. Et tout cela doit être en accord avec toutes les instances internationales, dont l’ONU.

    Des voitures autonomes de niveau 3 et 4

    Pour que ce projet soit mis en place d’ici 2020, les premières mesures doivent être mises en œuvre d’ici l’été 2018. Les véhicules autonomes à mettre en circulation, selon les grandes lignes de ce projet sont les véhicules autonomes de niveau 3 (le conducteur et le véhicule peuvent se déléguer la conduite à tout moment) et véhicules autonomes de niveau 4 (la voiture est entièrement autonome). En plus des voitures pour particuliers, des navettes autonomes et des véhicules de transport de marchandises seront également mis en circulation en même temps. Une initiative qui ravira les grandes marques constructrices comme Renault ou PSA.

    Qu’en est-il de l’assurance ?

    La question sur la responsabilité des conducteurs a également été abordée. Si le souci vis-à-vis de l’assurance n’a pas lieu d’être, le côté pénal de ce projet semble encore délicat. En cas d’accident, qui est à incriminer : le conducteur ou le constructeur ? Plusieurs professionnels et recherchent se tournent principalement sur le sujet. Quoi qu’il en soit, plusieurs expérimentations ont été mises en place pour que les démarches puissent être simplifiées. Les différents acteurs du marché peuvent être heureux de cette bonne nouvelle. Cette affaire est donc encore à suivre de près. Étant donné qu’à l’heure actuelle, aucune démarche n’a encore été entamée.