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    Après un jugement pour excès de vitesse, le patron de Lotus sollicite le droit de tester ses voitures devant la justice !

    Ce n’est pas une première fois, pour Monsieur Jean-MarcGales, Directeur général de la marque de voiture célèbre Lotus, qu’il se fait épingler pour grand excès de vitesse par la police locale de chez lui, alors qu’il est en train d’essayer ses  voitures. Mais cette fois-ci, à l’issue de cette seconde infraction, il vient devant la justice pour revendiquer son « droit de tester ses voitures » !

    Pour la petite histoire

    Consciencieux dans son travail, Mr Jean-Marc Gales ausculte ses  voitures lui-même, pour bien s’assurer de bien les connaitre du tout au tout. Raison pour laquelle, avant de rentrer chez lui chaque soir, il choisit un modèle parmi les multitudes de versions de la marque Lotus, notamment sur les versions de l’Evora, l’Exige et l’Elise pour partir de ses locaux à Hethel en Norfolk anglais et rejoindre son chez lui.

    Ce professionnalisme jugé comme étant exemplaire ne lui a pas pour autant épargner des reproches de la police locale, qui l’a interpellé en janvier 2017 pour infraction d’excès de vitesse. Dans une zone limitée à 70 mph soit 112 km/h, il a été contrôlé par la police en train de rouler à 102 mph soit 164 km/h. Mais avant cela, quelques années auparavant, notamment en 2014, il a déjà été flashé pour la même infraction. Sur cette même route, à l’époque, il roulait à 96 mph soit 154 km/h.

    Si à travers ces deux tests, on peut déjà percevoir le grand progrès qu’ont fait les Lotus, les deux infractions lui ont quand même valu la disparition de plusieurs points ainsi que quelques amendes.

    Il faut qu’il teste lui-même ses voitures, plaide-t-il !

    Le principe est le suivant pour le permis britannique, il ne compte que douze points. Lorsque le conducteur se fait retirer ces douze points, il perdra le précieux sésame. Dans le cas de Mr Gales, sa première infraction en 2014 lui a valu cinq points de retirés et une amende de la somme de 400 euros. A l’époque, il ne lui restait déjà plus que neuf points auxquels seront donc soustraits les cinq autres. Pour ce second grand excès de vitesse, il aurait été normalement puni par six points de retirés assorti d’un retrait du permis pour 7 à 56 jours. Il aurait donc pu perdre en principe le sésame.

    Cependant, devant la justice, la plaidoirie du patron de Lotus a tourné autrement. Assisté par son avocat, d’un grand talent d’ailleurs, Maître Nicholls, Mr Gales revendique devant le pouvoir le caractère « vital » pour lui de tester ses voitures. Il admet bien évidemment que la marque Lotus dispose d’ingénieurs affectés à cet effet, cependant, il soulève également qu’il préfère valider lui-même la tenue de route de ses voitures. Contre toute attente, il obtient gain de cause. Aucune perte de points n’a été prononcée, le juge s’est limité à un retrait de 30 jours et à des amendes de 760 euros et de 190 euros.

    Selon son avocat, cette décision relève du bon sens car «  il y a des gens qui font des choses bien plus dangereuses, comme par exemple conduire à 50 km/h en téléphonant ».