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    Connaître le PRK de sa voiture pour mieux gérer sa consommation :

    Chaque année, l’Argus sort une étude qui analyse ce que coûtent 1.500 modèles de voiture vendus en France, pour chaque kilomètre parcouru. Connaître ce que les spécialistes appellent le prix de revient kilométrique (PRK), pourrait bien rendre service aux automobilistes.

    Le prix de vente de véhicule ne cesse d’augmenter

    L’enquête faite par «l’Argus », consultable sur www.largus.fr est devenu un outil très utile, car les automobilistes sont au courant de ce que leurs voitures leur font dépenser. Cette étude inclut, d’abord, le prix de vente du véhicule. Ceci n’a cessé d’augmenter depuis 1953, date à laquelle « l’Argus » a commencé à le calculer. Actuellement, le chiffre a atteint les 24.000 euros. Cette hausse s’explique par les équipements qui deviennent de plus en plus nombreux, même pour les gammes les moins luxueuses. En outre, le PRK prend également en compte d’autres dépenses significatives, comme la décote, l’assurance, le niveau de consommation ou encore la carte grise.

    Quatre modèles Dacia, dans le top 10

    Selon « l’Argus », en 2015 , c’est la marque roumaine Dacia, filiale de Renault, qui arrive en première place du classement, dans le top 10 du PRK le moins élevé. Cette marque a même réussi à placer quatre de ses modèles dans ce classement. En première ligne,  on note le modèle Dacia Sandero 1,6 16 V. Le modèle Dacia Logan 1.2 le suit de près. On retrouve la marque Dacia, à la sixième place, avec son Dokker 1.6 Dacia Logan MCV. Le Suzuki, le Kia, le Smart, le Toyota, le Seat, Skoda et Renault disputent les autres places. « Ces postes varient sensiblement d’un modèle à l’autre. Un budget auto mensuel peut ainsi passer facilement du simple au double, y compris au sein d’une même catégorie », rappelle cependant Didier Laurent, consultant pour le groupe et responsable de cette étude.

    Une baisse de PRK et une augmentation des taux d’intérêt bancaire :

    L’enquête de « l’Argus » a fait remarquer que le PRK, pour l’année 2014, s’est stabilisé ou même baissé dans certains cas. « Le prix du carburant en est la première cause, selon toujours Didier Laurent. « Le baril de brut a perdu près de 60 % de sa valeur en l’espace d’une année, faisant baisser de facto les prix à la pompe. Le phénomène est amplifié par le fait que les constructeurs proposent des moteurs toujours plus performants, affichant des consommations à la baisse », explique-t-il. En revanche, Didier Laurent prévient les consommateurs en ces termes : « les taux d’intérêt bancaire qui permettent d’échelonner les paiements ont augmenté. L’inflation de 0,3 point supplémentaire contribue à modérer l’effet positif des prix du carburant sur les prix au kilomètre. ».